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Les opérateurs de télécommunications Virgin Mobile et Numericable ont annoncé jeudi 22 octobre qu'ils renonçaient à la quatrième licence de téléphonie mobile. Ils avaient un temps envisagé de s'allier pour acquérir des fréquences, aussi convoitées par le fournisseur d'accès à Internet Free .
"Après un examen approfondi du dossier, Virgin Mobile et Numericable ont décidé conjointement de ne pas être candidats à l'appel d'offres pour l'attribution d'une 4e licence 3G en France, faute de garanties suffisantes quant aux modalités de déploiement d'un réseau en propre pour le nouvel entrant", écrivent les deux entreprises dans un communiqué. L'opérateur virtuel Kertel, l'égyptien Orascom et le groupe Bolloré ont déjà retiré leur candidature au cours des dernières semaines, ce qui laisse Iliad, la maison-mère de Free, seule en lice.
L'attribution d'une quatrième licence mobile, en plus de celles détenues par Orange, SFR et Bouygues, doit permettre une dynamisation de la concurrence. Déjà condamnés pour entente sur les prix , les trois opérateurs en place se débattent pour bloquer l'entrée de Free sur leur marché . Ils craignent que le trublion de l'Internet, qui a révolutionné l'ADSL en France, ne les oblige à revoir leur politique tarifaire et leur stratégie sur un secteur extrêmement juteux.
"Diviser par deux la facture"
Free, de son côté, envisage rien de moins que de "diviser par deux la facture d'un foyer moyen" . L'entreprise souhaite par ailleurs déployer un réseau très moderne, entièrement construit pour les transferts de données et dimensionné pour fournir Internet mobile à haut débit, à tous ses clients. Orange, SFR et Bouygues peinent en effet à surmonter la saturation de leurs réseaux vieillissants, avec le développement fulgurant des mobiles connectés à Internet, très gourmands en bande passante.
Le gouvernement est très favorable à l'entrée d'un quatrième opérateur mobile, tout comme la Commission européenne . En revanche, l'Élysée est beaucoup plus réticent , mais peine à justifier son opposition face aux arguments solides de Matignon et de Bercy. Free est lancé sur la route du mobile, et il faudrait un grand rebondissement pour l'en écarter. Si tout se déroule comme prévu, le FAI pourrait proposer ses premiers abonnements mobile fin 2011 ou début 2012.
Source : Le Point
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