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Le site d'information Médiapart affirme jeudi 14 octobre que la réforme des retraites pourrait favoriser les intérêts du groupe Malakoff Médéric, dont le délégué général n'est autre que Guillaume Sarkozy, le frère du chef de l'Etat.
Selon Médiapart, la réforme "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition" et sera donc "propice à l'éclosion de ces grands fonds de pension qui n'étaient pas encore parvenus à s'acclimater en France, à quelques rares exceptions près". Parmi les opérateurs privés d'ores et déjà sur les rangs, figure le groupe Malakoff Médéric.
Des alliés puissants
"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée. Et il a trouvé des alliés autrement plus puissants que lui, en l'occurrence la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le bras armé financier de l'Etat, et sa filiale la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Ensemble, tous ces partenaires vont créer, le 1er janvier prochain, une société commune qui rêve de rafler une bonne part du marché qui se profile."
"Cette société n'aurait jamais vu le jour sans l'appui de l'Elysée", écrit Médiapart. En effet, la Caisse des dépôts et consignations est une institution publique présidée par un parlementaire. Pour sa part, la Caisse nationale de prévoyance (CNP) est une filiale de la Caisse des dépôts et consignations, de la Banque postale et du groupe Caisses d'Epargne, lui-même présidé par François Pérol, ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée.
En outre, la Caisse des dépôts gère le Fonds de réserve des retraites. "Pourquoi la CDC se lance-t-elle dans pareille aventure pour faire le jeu du système adverse, celui par capitalisation?", demande Médiapart. "Et pourquoi, de surcroît, le faire avec une entreprise dont le patron est le frère du chef de l'Etat?"
L'enjeu n'est pas mince. Le marché pourrait représenter "40 à 100 milliards d'euros" : en fonction de l'aspect final de la réforme, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c'est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire. Médiapart publie notamment un "business plan" confidentiel, qui fixe pour objectif une part de marche de "17%" d'ici dix ans.
Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit … aites.html
Hors ligne
Dès mardi(12/10), les députés (UMP) ont adopté leurs premiers amendements : ô surprise, ils visaient tous à faciliter les mécanismes de retraites ... par capitalisation:
la moitié des sommes perçues par un salarié au titre de la participation aux résultats de l'entreprise sera, sauf avis contraire, automatiquement versé aux plans d'épargne retraite entreprise (Perco, Pere et Perp http://www.perp-perco.fr/ ); autre amendement, 20 à 30% de ces plans pourront être libérés, à leur échéance, sous forme de capital et non plus seulement de rente viagère.
Source http://www.pyepimanla.com/septembre-oct … aire-.html
Bref :
En toute discrétion, pendant l'été, plusieurs députés ont déposé quelques subtils amendements à la nouvelle loi sur les retraites. Objectif : généraliser la retraite par capitalisation. Et tant pis si l'exemple américain vire au cauchemar.
Ce n'est un secret pour personne. Les pensions des retraités baissent. Et elles continueront de baisser. Encore et encore. A tel point qu'Aviva, sixième assureur mondial, affirme que les 27 pays de l'UE devront trouver 1.900 milliards d'euros pour assurer une "retraite décente" à ses citoyens qui prendront leur retraite entre 2011 et 2051. Dont 243 milliards pour la France. Ainsi, Aviva estime que le Français moyen devra épargner 8 000 euros par an pour compléter sa retraite future. Une aubaine pour les assureurs...
Amendements à buts très lucratifs
Un journaliste du site miroirsocial.com s'est penché sur le texte de la nouvelle loi sur les retraites. Et devinez ce qu'il y a trouvé : quelques discrets amendements, déposés sans tambour ni trompette, destinés à développer les "plans d'épargne collectifs pour la retraite" (PERCO) et les "plans d'épargne-retraite populaire" (PERP). Créés par Fillon en 2003, ces fonds de pension investis en Bourse sont abondés par le salarié, selon ses moyens, et son employeur, selon sa volonté. Avec en général une contrepartie : le gel des salaires. Et donc une baisse des cotisations du régime général, comme le souligne le Canard Enchainé de cette semaine. Une façon discrète de transférer des fonds du système par répartition vers la capitalisation individuelle...
Modernité, quand tu nous tiens...
Jusqu'à présent, les PERCO étaient réservés aux grandes entreprises. Un amendement propose de les généraliser aux PME. Un autre suggère d'y affecter la moitié des sommes versées au titre de la participation. Un troisième demande aux entreprises offrant une retraite chapeau à leurs dirigeants de créer systématiquement un PERCO à destination de leurs salariés. Et enfin, un dernier propose à ceux qui n'auraient pu profiter de leurs RTT de les reverser sur un fonds d'épargne retraite. Bref, tout est fait pour que la retraite par capitalisation se généralise, alors qu'elle restait jusqu'à présent une exception.
Un Sarkozy peut en cacher un autre
En 2009, les PERCO+PERP représentaient près de 10 milliards d'euros de cotisations, sur les 230 versés au régime général. C'est peu, mais déjà beaucoup pour un produit aussi jeune. Et les nouvelles mesures ne manqueront pas d'accélérer encore le mouvement. Une catastrophe, pour les salariés. Une opportunité, pour les assureurs, qui multiplient les offres d'assurance retraite par capitalisation. Ainsi, le groupe Malakoff-Mederic, dont le PDG, Guillaume Sarkozy, n'est autre que le frère de notre président... s'apprête à lancer son offre PERCO. Ça marche comme ça chez les Sarkozy : Nicolas réduit les montants des pensions de retraite pendant que Guillaume propose des complémentaires aux salariés les plus aisés.
Oncle Sam floué...
Pourtant, la retraite par capitalisation est une catastrophe. Une récente étude universitaire US montre qu'il manque 6.600 milliards de dollars aux Américains pour maintenir leur niveau de vie pendant leur retraite, soit 45% du PIB des Etats-Unis. Excusez du peu ! Les fonds de pension US sont dans une situation financière abracadabrantesque. Ceux des 100 premières entreprises américaines accusent un déficit de 460 milliards de dollars. A ce jour, les retraités américains ne sont pas sûrs de recevoir le fruit de leur épargne. Un exemple de modernité, à suivre de toute urgence... pourtant entre temps, beaucoup ont profité comme des banksters de l'argent épargné par tout un chacun......
(Source "Les mots ont un sens" http://sos-crise.over-blog.com/ext/http … reurs-7980 )
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Ouais en gros le seul système de retraite viable s'appelle l'Euromillions...
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Beuh_C a écrit:
Ouais en gros le seul système de retraite viable s'appelle l'Euromillions...
Moi je joue qu'a la crapette .....
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C'est clair, limpide. Tout comme la légalisation des jeux en ligne... C marrant, ça rappelle la dernière guerre du Golf.
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