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Le ministre se félicite de la mise en place du dispositif Hadopi et tente ainsi de clore la polémique née après le discours du Président de la République le 27 avril dernier.

Le ministre de la culture et de la communication s’est rendu mardi 10 mai au siège de la Haute Autorité pour commenter les résultats de la deuxième enquête réalisée sur le téléchargement illégal. Selon les résultats, La moitié des gens avertis par mail auraient arrêté le téléchargement illégal, 22 continueraient de façon plus modérée, 23% n’auraient pas changé leurs pratiques et 2% - les rebelles – téléchargeraient encore plus qu’avant d’avoir été prévenus.

Si ces chiffres sont invérifiables, ils sont de toute façon en deçà des espérances puisqu’au moment des débats précédant le vote, Madame Albanel tablait sur un arrêt de 70 à 80% dès le premier avertissement. A l’heure actuelle, on ne sait pas le nombre de courriers recommandés envoyés dont les premiers exemplaires ont été postés au mois de février dernier.

Concernant les usages, l’étude indique que 41% des internautes auraient changé leurs habitudes de consommation, sans plus de précisions.Au chapitre technologique, il est précisé que le P2P est en régression au contraire du streaming et du téléchargement direct. Le figaro.fr indique que 4 millions d’utilisateurs seraient encore présents sur les réseaux P2P contre 6,5 millions en 2009. Notre confrère cite également le directeur général du Syndicat National de l’Edition Phonographique qui prononce une phrase lourde de sens et sujette à de nombreuses interprétations. «Les sites comme MegaUpload ou RapidShare abritent de très nombreux contenus contrefaisant les droits d'auteur, mais il est difficile de les faire fermer, car ils sont hébergés à l'étranger», explique David El Sayegh, «C'est pourquoi nous essayons surtout de rendre leur accès difficile pour décourager les internautes.»Voilà qui ne manquera pas de relancer la polémique concernant le rôle de certains FAI vis-à-vis de ces sites, en particulier la polémique survenue voici quelques mois entre Orange et megaupload.

Source : L'informaticien