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Western Digital et Samsung ne pourront pas livrer de disques durs aux assembleurs taïwanais au mois de novembre, ce qui devrait exacerber le phénomène de crise qui est survenu après les inondations thaïlandaises. Le premier n’a tout simplement rien à livrer et le second va garder le peu de stock qu’il dispose pour ses propres besoins.

La situation devient critique. Les pénuries de disques durs dont nous vous parlions le mois dernier continuent de s’aggraver (cf. « Inondations thaïlandaises : pénurie de disques durs et appareils photo ») et les prix continuent de grimper (cf. « Le prix de certains disques durs a doublé cette semaine »). En plus d’affecter la demande en disque dur, il y a un effet boule de neige sur la demande en carte mère et processeurs. En effet, le manque de support à plateaux signifie que les assembleurs sont obligés de fabriquer moins de machines et les passionnés attendent un retour à la normale avant d’acheter les composants de leur nouveau système. Le fait que tout cela se passe pendant les fêtes de fin d’année ne fait qu’empirer des résultats souvent en baisse en raison du climat économique difficile. Cela devrait inévitablement se traduire par une baisse du chiffre d’affaires et potentiellement des plans de restructurations.

source Tom's Hardware



Après la catastrophe de Fukushima, ce sont à présent les inondations en Thaïlande qui pourraient bien paralyser l’industrie.

De nombreux constructeurs automobiles sont implantés localement comme Ford, Isuzu, Mitsubishi, Toyota, Nissan ou Honda qui ont déjà suspendu leur production. Même situation dans l’électronique avec Nikon, Canon ou Sony par exemple, mais aussi avec des poids lourds de l’informatique comme Western Digital, premier fabricant mondial de disques durs.

Concrètement, avec souvent un mètre d’eau dans les locaux, les quatre usines locales de Western Digital sont à l’arrêt. La société tente pour l’instant de sauver les meubles, en déménageant des installations, mais la plupart des équipements sont encore sous l’eau. Et la situation n’est pas près de s’arranger : Western Digital s’attend déjà à une baisse de 50 % de son chiffre d’affaires pour la fin de l’année. Une situation extrêmement grave pour l’industrie informatique, les sites thaïlandais produisant 60 % de la capacité totale de la marque. On annonce déjà une baisse des ventes de 27,7 % pour le quatrième trimestre par rapport au précédent.

Même en cas de décrue, il faudrait encore beaucoup de temps et d’argent pour tout nettoyer et tout remettre en état, la fabrication de disque dur demandant un environnement très propre avec des zones dénuées de la moindre petite poussière.

Les stocks de disques durs mais aussi de pièces détachées ont été détruits par les inondations. Nidec par exemple, l’un des fournisseurs les plus importants de moteurs de disque dur (plus de 70% du marché mondial) est également à l’arrêt et souffre d’encore plus de dommages que Western Digital.

Les conséquences de la catastrophe auront donc des répercutions sur tout le marché mondial (les usines des autres pays ne pouvant produire assez pour compenser), et on présage déjà une hausse des prix des disques durs et par extension des PC.Après la catastrophe de Fukushima, ce sont à présent les inondations en Thaïlande qui pourraient bien paralyser l’industrie.

De nombreux constructeurs automobiles sont implantés localement comme Ford, Isuzu, Mitsubishi, Toyota, Nissan ou Honda qui ont déjà suspendu leur production. Même situation dans l’électronique avec Nikon, Canon ou Sony par exemple, mais aussi avec des poids lourds de l’informatique comme Western Digital, premier fabricant mondial de disques durs.

Concrètement, avec souvent un mètre d’eau dans les locaux, les quatre usines locales de Western Digital sont à l’arrêt. La société tente pour l’instant de sauver les meubles, en déménageant des installations, mais la plupart des équipements sont encore sous l’eau. Et la situation n’est pas près de s’arranger : Western Digital s’attend déjà à une baisse de 50 % de son chiffre d’affaires pour la fin de l’année. Une situation extrêmement grave pour l’industrie informatique, les sites thaïlandais produisant 60 % de la capacité totale de la marque. On annonce déjà une baisse des ventes de 27,7 % pour le quatrième trimestre par rapport au précédent.

Même en cas de décrue, il faudrait encore beaucoup de temps et d’argent pour tout nettoyer et tout remettre en état, la fabrication de disque dur demandant un environnement très propre avec des zones dénuées de la moindre petite poussière.

Les stocks de disques durs mais aussi de pièces détachées ont été détruits par les inondations. Nidec par exemple, l’un des fournisseurs les plus importants de moteurs de disque dur (plus de 70% du marché mondial) est également à l’arrêt et souffre d’encore plus de dommages que Western Digital.

Les conséquences de la catastrophe auront donc des répercutions sur tout le marché mondial (les usines des autres pays ne pouvant produire assez pour compenser), et on présage déjà une hausse des prix des disques durs et par extension des PC.

Source MENLY