Lefcorp Network

Tout pour le lefien...

Vous n'�tes pas identifi�.

Annonce

Suite � une invasion de Cylons, les inscriptions sont ferm�es jusqu'� nouvel ordre... Contactez moi en cas de besoin...

#1 15-01-2013 13:54:55

LAOPT VAIDD
Petit squat entre amis...
Lieu: PANAM
�ge: 46
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 181
Site web

Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

Yoyoyo,


Juste pour dire que d'ici la fin de l'ann�e 2013, il va y avoir promotion sur l'Uranium une fois que l'OPA "sauvage" d'Areva sera r�gl�e dans cette r�gion d'Afrique infest�e de vilains terroristes (un peu les m�mes que les vilains barbus d'Afghanistan mais encore plus effrayants car ils sont noirs...).

Je voulais juste partager avec vous ce bon plan les gars. Si vous n'avez pas peur de vous salir les mains, c'est le moment d'acheter des parts dans cette petite Soci�t� Anonyme Fran�aise, qui dans l'ombre n'a rien � envier aux plus grands groupes industriels internationaux.
AREVA, c'est l'avenir : ils chauffent nos maisons en refroidissant ceux que �a d�range.

Quel grand pays, quelle belle nation, comme dirait Kool Shen : quelle chance d'habiter la France !




Mali - A deux pas des combats, Areva et sa mine d�uranium d�Imouraren, mise en service fin 2013 au Niger, 6e producteur mondial d�uranium
dimanche 13 janvier 2013
La mine d�uranium d�Imouraren devrait devenir la deuxi�me du monde.

Le groupe nucl�aire public fran�ais Areva esp�re mettre en service la future mine g�ante d�uranium d�Imouraren, au nord du Niger, "fin 2013", a d�clar� mardi S�bastien de Montessus, directeur des activit�s mini�res du groupe.

"Le projet continue au m�me rythme", a ajout� M. de Montessus lors d�une rencontre avec la presse, ajoutant qu�environ 500 personnes travaillaient actuellement sur le site.

Pr�sent�e par le groupe comme la "deuxi�me du monde", cette mine doit produire 5.000 tonnes d�uranium par an � plein r�gime et repr�sente un investissement de plus de 1,2 milliard d�euros.

Evoquant par ailleurs la crise alimentaire qui s�vit au Niger, M. de Montessus a d�clar� que le groupe avait mis en place une "aide d�urgence" d�un montant total d�environ 1 million d�euros.

Concernant la crise budg�taire "aigu�" qu�il traverse, M. de Montessus a affirm� qu�Areva �tait "en train de regarder" ce que le groupe pouvait faire pour apporter son aide au pays.

"Le gouvernement est dans une situation qui fait qu�il a besoin d��tre aid� par ses partenaires", a-t-il estim�, rappelant notamment que l�organisation des �lections (locales en novembre, pr�sidentielles en janvier 2011) avait un "co�t �lev�".

Pr�sent depuis 40 ans au Niger, o� il extrait pr�s de la moiti� de son uranium, Areva a r�cemment enterr� la hache de guerre avec les autorit�s de Niamey, qui l�avaient un temps accus� de soutenir la r�bellion touareg.

Le conflit a �t� d�finitivement r�gl� en mai 2009, avec le lancement des travaux sur la mine g�ante d�Imouraren, en pr�sence de la pr�sidente d�Areva, Anne Lauvergeon, et du pr�sident nig�rien Mamadou Tandja, renvers� depuis par un coup d�Etat.

Le groupe exploite pour le moment au Niger deux gisements, situ�s � 1.200 km au nord de Niamey, la capitale. Le premier � ciel ouvert � Arlit et l�autre souterrain � Akokan.

Le Niger est le sixi�me producteur mondial d�uranium. Premier produit d�exportation, le minerai repr�sente 5% de son produit int�rieur brut (PIB) et g�n�re plus de 5% des recettes fiscales.

Jeune Afgrique


"Si �a gonfle quand �a dort, c'est que c'est mort..."
David LO-PAT 2004

Hors ligne

 

15-01-2013 13:54:55

GoogleBot
Clique-moi, j'aime �a!


#2 18-01-2013 11:08:27

Y�BMF
Je mange mes chips dans mon clavier...
Lieu: 77 II SANG
�ge: 48
Date d'inscription: 03-07-2007
Messages: 676
Site web

Re: Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

Y�y�y�,

Je suis tout � fait d'accord avec toi sur le principe Vid mais si Areva n'y �tait pas, ce serait une autre compagnie d'un autre pays occidental qui aurait pris sa place.

Et il ne faut pas oublier que les 3/4 de l'�lectricit� en France est d'origine nucl�aire donc je ne cautionne pas pour autant mais il en va du prix de notre confort quotidien et de notre "ind�pendance �nerg�tique" �l�ment strat�gique important dans notre �conomie mondiale.

C'est notamment gr�ce � �a que le prix de l��lectricit� en France reste un des moins �lev� (m�me si les tarifs vont grimper en fl�che ces prochaines ann�es rassurons nous).

D'autres exemples sont d'actualit� comme le carnage de la prise d'otages sur le site gazier d'Alg�rie, ou bien l'exploitation � outrance du Nig�ria par les compagnies p�troli�res au d�pend de la nature et de la population de ce pays, ou encore les terres africaines exploit�es par La Chine qui  r�duit la population locale au rang d'esclave agricole pour fournir � ses 1 339 713 000 d'habitants, une production agro-alimentaire suffisante.

Un dernier exemple que tu citais dans ton message, L�Afghanistan:

Le bombardement et l�invasion de l�Afghanistan en 2001 ont �t� pr�sent�s � l�opinion publique mondiale comme une � guerre juste �, une guerre contre les talibans et Al-Qaida, une guerre pour �liminer le � terrorisme islamique � et �tablir une d�mocratie � l�occidentale.

Les dimensions �conomiques de la � guerre mondiale au terrorisme � (GMAT) sont rarement mentionn�es et la � campagne de contre-terrorisme � post-11 septembre a servi � occulter les objectifs r�els de la guerre des �tats-Unis et de l�OTAN.


La guerre contre l�Afghanistan rel�ve d�un programme � but lucratif : c�est une guerre de conqu�te �conomique et de pillage, une � guerre de ressources �.


M�me si l�Afghanistan est reconnu comme un foyer strat�gique en Asie centrale, aux fronti�res de l�ex-Union Sovi�tique, de la Chine et de l�Iran, au carrefour de routes de pipelines et d�importantes r�serves de p�trole et de gaz naturel, son �norme richesse mini�re ainsi que ses r�serves de gaz naturel inexploit�es sont demeur�es totalement inconnues du public �tasunien jusqu�en juin 2010.

Selon un rapport conjoint du Pentagone, de l�US Geological Survey (USGS) et de l�USAID, on dit maintenant de l�Afghanistan qu�il poss�de des r�serves mini�res inexploit�es et � jusqu�alors m�connues �, estim�es p�remptoirement � un billion de dollars. (New York Times, U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan - NYTimes.com, 14 juin 2010. Voir aussi BBC, 14 juin 2010).



� Les gisements jusqu�alors m�connus, dont de gigantesques filons de fer, de cuivre, de cobalt, d�or et de m�taux industriels cruciaux comme le lithium, sont si grands et contiennent tant de min�raux essentiels � l�industrie moderne que les repr�sentants �tatsuniens croient que l�Afghanistan pourrait �ventuellement �tre transform� en un des plus importants centres miniers du monde.



Un m�mo interne du Pentagone mentionne par exemple que l�Afghanistan pourrait devenir � l�Arabie Saoudite du lithium �, une mati�re premi�re cl� dans la fabrication de piles pour les ordinateurs portables et les BlackBerrys.



La vaste �tendue de ces richesses min�rales en Afghanistan a �t� d�couverte par une petite �quipe de repr�sentants du Pentagone et de g�ologues �tasuniens. Le gouvernement afghan et le pr�sident Hamid Karza� en ont �t� inform�s r�cemment, ont affirm� des officiels �tasuniens



Bien que le d�veloppement d�une industrie mini�re puisse prendre de nombreuses ann�es, le potentiel est si grand que des repr�sentants et des dirigeants de cette industrie croient que cela pourrait attirer de gros investissements avant m�me que les mines soient profitables, en offrant des emplois qui pourraient distraire une population en guerre depuis des g�n�rations.



� Il existe ici un potentiel sensationnel �, a affirm� le g�n�ral David H. Petraeus, commandant de l�United States Central Command [�] � Il y a beaucoup de � si �, bien s�r, mais je crois que cela est potentiellement tr�s important �



La valeur des gisements miniers nouvellement d�couverts minimise la taille de l�actuelle �conomie afghane, dilapid�e par la guerre et largement bas�e sur la production d�opium et le trafic de narcotiques, ainsi que sur l�aide des �tats-Unis et d�autres pays industrialis�s. Le produit int�rieur brut de l�Afghanistan est seulement d�environ 12 milliards de dollars.



� Cela deviendra l�armature de l��conomie afghane �, a d�clar� Jalil Jumriany, un conseiller du ministre afghan des Mines. (New York Times, op. cit.)



Selon le New York Times, l�Afghanistan pourrait devenir  � l�Arabie Saoudite du lithium �. � Le lithium est une ressource de plus en plus cruciale, utilis�e dans les piles de toutes sortes, des t�l�phones mobiles aux ordinateurs portables, et joue un r�le cl� dans l�avenir de la voiture �lectrique �. � l�heure actuelle, le Chili, l�Australie, la Chine et l�Argentine sont les principaux fournisseurs de lithium sur le march� mondial. La Bolivie et le Chili sont les pays poss�dant les plus grandes r�serves connues de lithium. � Le Pentagone effectue des lev�s au sol � l�ouest de l�Afghanistan. � Les repr�sentants du Pentagone ont affirm� que leur analyse initiale � un emplacement dans la province de Ghazni a d�montr� un potentiel de gisements de lithium aussi grands que ceux de la Bolivie � (U.S. Identifies Vast Mineral Riches in Afghanistan - NYTimes.com, 14 juin, 2010, voir aussi  Lithium - Wikipedia, l'encyclop�die libre)




� Gisements de min�raux jusqu�alors m�connus � en Afghanistan



L�� estimation � des � gisements jusqu�alors m�connus � � pr�s d�un billion de dollars par le Pentagone est un �cran de fum�e utile. Le montant d�un billion avanc� par le Pentagone est davantage forg� qu�estim� : � Nous savions ce qu�il y avait l�, nous y avons jet� un coup d��il et demand� ce que cela vaudrait aujourd�hui en termes mon�taires. Le montant d�un billion semblait digne d��tre signal� dans les nouvelles. � (The Sunday Times, Londres, 15 juin 2010, c�est l�auteur qui souligne)

De plus, les r�sultats d�une �tude de l�USGS (cit�s dans le m�mo du Pentagone) sur les richesses mini�res de l�Afghanistan ont �t� r�v�l�es il y a trois ans � une conf�rence organis�e en 2007 par la Chambre de commerce am�ricano-afghane. Toutefois, la question de ces richesses mini�res n��tait pas consid�r�e digne d��tre signal�e � la presse � l��poque.

Que l�administration �tasunienne reconnaisse qu�elle a seulement pris connaissance des vastes richesses mini�res du pays apr�s la publication du rapport de 2007 de l�USGS constitue une esquive flagrante. Les richesses mini�res et les ressources �nerg�tiques de l�Afghanistan (incluant le gaz naturel) �taient connues � la fois des �lites des milieux d�affaires et du gouvernement �tasuniens avant la guerre sovi�to-afghane (1979-1988).



Des �tudes g�ologiques men�es par l�Union Sovi�tique dans les ann�es 1970 et au d�but des ann�es 1980 confirment l�existence de vastes r�serves de cuivre (parmi les plus grande de l�Eurasie), de fer, de minerai � haute teneur en chrome, d�uranium, de b�ryl, de baryte, de plomb, de zinc, de fluorine, de bauxite, de lithium, de tantale, d��meraude, d�or et d�argent (Afghanistan, Mining Annual Review, The Mining Journal,  juin, 1984). Ces �tudes sugg�rent que la valeur actuelle de ces r�serves pourrait en effet �tre consid�rablement plus �lev�e que l�� estimation � d�un billion de dollars annonc�e par l��tude du Pentagone, de l�USGS et de l�USAID.



Plus r�cemment, dans un rapport de 2002, le Kremlin a confirm� ce qui �tait d�j� connu : � Ce n�est pas un secret que l�Afghanistan poss�de de riches r�serves, particuli�rement du cuivre au gisement d�Aynak, du minerai de fer � Khojagek, de l�uranium, du minerai polym�tallique, du p�trole et du gaz � (RIA Novosti, 6 janvier 2002):



� L�Afghanistan n�a jamais �t� la colonie de quiconque : aucun �tranger n�a jamais � creus� � ici avant 1950. Les min�raux se trouvent dans les montagnes de l�Hindu Kush, s��tendant, avec leurs contreforts, sur une vaste zone en Afghanistan. Dans les 40 derni�res ann�es, plusieurs douzaines de gisements ont �t� d�couverts dans le pays et la majorit� de ces d�couvertes ont �t� sensationnelles. Elles sont toutefois demeur�es secr�tes, mais certains faits ont tout de m�me �t� rendus publics r�cemment.


Il se trouve que l�Afghanistan poss�de des r�serves de m�taux ferreux et non-ferreux, et de pierres pr�cieuses qui, si elles �taient exploit�es, pourraient possiblement m�me remplacer les revenus de l�industrie de la drogue. On dit du gisement de cuivre d�Aynak au sud de la province d�Helmand qu�il est le plus grand du continent eurasien et son emplacement (� 40 km de Kaboul) rend son exploitation bon march�. Le gisement de minerai de fer � Hajigak, dans la province centrale de Bamian, offre pour sa part du minerai d�une tr�s grand qualit� et dont les r�serves sont estim�es � 500 000 tonnes. Un gisement de charbon a �galement �t� d�couvert non loin de l�.



On dit de l�Afghanistan qu�il est un pays de transit pour le p�trole et le gaz. Toutefois, peu de gens savent que les sp�cialistes sovi�tiques y ont d�couvert d��normes r�serves de gaz dans les ann�es 1960 et ont construit le premier gazoduc du pays pour approvisionner l�Ouzb�kistan. � l��poque, l�Union Sovi�tique recevait annuellement 2,5 billion de m�tres cube de gaz afghan. Durant cette m�me p�riode, on a d�couvert d�importants gisements d�or, de fluorine, de baryte et de marbre onyx d�une composition tr�s rare.

Cependant, les gisements pegmatitiques d�couverts � l�est de Kaboul sont v�ritablement sensationnels. Des gisements de rubis, de b�ryllium, d��meraude, de kunzite et d�hidd�nite que l�on ne trouve nulle part ailleurs s��tendent sur des centaines de kilom�tres. Par ailleurs, les pierres contenant les m�taux rares que sont le b�ryllium, le thorium, le lithium et le tantale sont d�une importance strat�gique (on les utilise dans la fabrication d�a�ronefs et d�astronefs).

La guerre en vaut la peine (Olga Borisova, "Afghanistan - the Emerald Country", Karavan, Almaty, original en russe, traduit par BBC News Services, 26 avril 2002. p. 10, c�est l�auteur qui souligne.)



Alors qu�on a nourri l�opinion publique d�images d�un pays en d�veloppement d�chir� par la guerre et sans ressources, la r�alit� est tout autre : l�Afghanistan est un pays riche tel que le confirment les �tudes g�ologiques de l��re sovi�tique.

La question des � gisements jusqu�alors m�connus � perp�tue un mensonge. La grande richesse min�rale est exclue d�un casus belli justifiable. Cet �nonc� affirme que le Pentagone a seulement appris r�cemment que l�Afghanistan faisait partie des pays les plus riches en ressources min�rales et qu�il est comparable � la R�publique d�mocratique du Congo ou l�ex-Za�re du temps de Mobutu. Les rapports g�opolitiques sovi�tiques �taient connus. Durant la guerre froide, toute cette information �tait avou�e dans les moindres d�tails :



[...] Lors de l�exploration sovi�tique � grande �chelle, de superbes cartes g�ologiques ont �t� produites ainsi que des rapports dressant la liste de plus de 1400 affleurements min�raux et d�environ 70 gisements commercialement viables [�]



L�Union Sovi�tique a par la suite consacr� plus de 650 millions de dollars � l�exploration et au d�veloppement de ressources en Afghanistan avec des projets incluant une raffinerie de p�trole capable de produire un demi million de tonnes annuellement, ainsi qu�un complexe m�tallurgique pour le gisement d�Aynak, lequel devait produire 1,5 millions de tonnes de cuivre par an.



Dans la foul�e du retrait des Sovi�tiques, une analyse subs�quente de la Banque mondiale projetait que la production de cuivre d�Aynak pourrait �ventuellement absorber annuellement � elle seule jusqu�� 2 % du march� mondial. Le pays jouit par ailleurs d��normes gisements de charbon, dont l�un d�eux, le gisement de fer d�Hajigak dans la cha�ne de montagnes de l�Hindu Kush � l�ouest de Kaboul, est jug� comme �tant l�un des plus grands gisements � teneur �lev�e au monde. (John C. K. Daly,  Analysis: Afghanistan's untapped energy, UPI Energy, 24 octobre 2008, c�est l�auteur qui souligne)




Le gaz naturel afghan



L�Afghanistan est un pont terrestre. L�invasion et l�occupation de l�Afghanistan men�e par les �tats-Unis en 2001 a �t� analys�e par des critiques de la politique �trang�re �tasunienne comme un moyen de s�curiser le contr�le du couloir de transport strat�gique transafghan, liant le bassin de la mer Caspienne et la mer d�Oman.

http://mapage.noos.fr/alalsace/AfghanOil.jpg

Plusieurs projets de pipelines et de gazoducs transafghans ont �t� envisag�s, dont le projet de pipeline TAPI (Turkm�nistan, Afghanistan, Pakistan, Inde) de 1900 km et d�une valeur de 8 milliards de dollars, lequel transporterait le gaz naturel turkm�ne par l�Afghanistan dans ce que l�on a d�crit comme un � couloir de transit crucial �. (Voir Gary Olson, Afghanistan has never been the 'good and necessary' war; it's about control of oil, The Morning Call, 1er octobre, 2009).



L�escalade militaire dans le cadre de la guerre �tendue d�� Afpak � est li�e au TAPI. Le Turkm�nistan poss�de la troisi�me plus grande r�serve de gaz naturel apr�s la Russie et l�Iran. Le contr�le strat�gique des voies de transport sortant du Turkm�nistan fait partie des plans de Washington depuis l�effondrement de l�Union Sovi�tique en 1991.



Cependant, on a rarement consid�r� dans la g�opolitique des pipelines que l�Afghanistan est non seulement voisin de pays riches en p�trole et en gaz naturel, (par exemple le Turkm�nistan), mais qu�il poss�de aussi sur son territoire d�assez grandes r�serves inexploit�es de gaz naturel, de charbon et de p�trole. Dans les ann�es 1970, les Sovi�tiques �valuaient � les r�serves gazi�res afghanes "explor�es" (confirm�es ou probables) � environ 5 billions de pieds cube. Les r�serves initiales d�Hodja-Gugerdag �taient �valu�es � un peu moins de 2 billions de pieds cube � (Voir, The Soviet Union to retain influence in Afghanistan, Oil & Gas Journal,  2 mai, 1988).



L'Agence d'Information sur l'�nergie (Energy Information Administration ou EIA) a reconnu en 2008 que les r�serves de gaz naturel d�Afghanistan sont � substantielles � :



� Puisque le nord de l�Afghanistan est "une extension du sud du bassin centrasiatique tr�s f�cond d�Amu Darya, susceptible de contenir du gaz naturel", l�Afghanistan poss�de des r�serves de gaz naturel confirm�es et probables d�environ 5 billions de pieds cube. � (UPI, John C.K. Daly, Analysis: Afghanistan's untapped energy, 24 octobre, 2008)



D�s le d�but de la guerre sovi�to-afghane en 1979, l�objectif de Washington a �t� de conserver un point d�ancrage g�opolitique en Asie centrale.




Le trafic de drogue du Croissant d�or



La guerre clandestine des �tats-Unis, � savoir son soutien aux moudjahidines, � combattants de la libert� � (alias Al Qaida), �tait �galement destin�e au d�veloppement du trafic des opiac�s du Croissant d�or, utilis� par les services de renseignement �tasuniens afin de financer l�insurrection contre les Sovi�tiques [1].



Instaur� au d�but de la guerre sovi�to-afghane et prot�g� par la CIA, le trafic de drogue est devenu au fil des ans une entreprise extr�mement lucrative de plusieurs milliards de dollars. Il s�agissait de la pierre angulaire de la guerre clandestine �tasunienne dans les ann�es 1980. Aujourd�hui, sous l�occupation militaire des �tats-Unis et de l�OTAN, le trafic de drogue g�n�re des revenus mon�taires de plus de 200 milliards de dollars dans les march�s occidentaux. (Voir Michel Chossudovsky, America's War on Terrorism, Global Research, Montreal, 2005, voir aussi Michel Chossudovsky, Heroin is "Good for Your Health": Occupation Forces support Afghan Narcotics Trade, Global Research, 29 avril 2007)




Vers une �conomie de pillage



En ch�ur, les m�dias �tasuniens ont confirm� que la � r�cente d�couverte � des richesses min�rales afghanes constitue � une solution � au d�veloppement de l��conomie du pays, d�cim�e par la guerre, ainsi qu�un moyen d��liminer la pauvret�. L�invasion des �tats-Unis et de l�OTAN en 2001 ainsi que l�occupation, ont pr�par� le terrain pour l�appropriation de ces richesses par les conglom�rats miniers et �nerg�tiques occidentaux.



La guerre contre l�Afghanistan est une � guerre de ressources � � but lucratif



Sous l�occupation des �tats-Unis et des alli�s, cette richesse min�rale est vou�e � �tre pill�e par une poign�e de conglom�rats miniers multinationaux une fois que le pays sera pacifi�. Selon les �crits d�Olga Borisova suivant l�invasion d�octobre 2001, � la guerre contre le terrorisme �, men�e par les �tats-Unis, � [sera transform�e] en politique coloniale influen�ant un pays formidablement riche �. (Borisova, op cit).



Une partie du plan des �tats-Unis et de l�OTAN est �galement de prendre t�t ou tard possession des r�serves de gaz naturel de l�Afghanistan, ainsi que de pr�venir le d�veloppement des int�r�ts �nerg�tiques russes, iraniens et chinois dans le pays.

Note



1. Le trafic des opiac�s du Croissant d�or constitue � l�heure actuelle la pi�ce ma�tresse de l��conomie d�exportation de l�Afghanistan. Le trafic d�h�ro�ne, institu� au d�but de la guerre sovi�to-afghane en 1979 et prot�g� par la CIA, g�n�re des revenus mon�taires d�passant les 200 milliards de dollars par an dans les march�s occidentaux.



Depuis l�invasion de 2001, la production de narcotiques en Afghanistan s�est accrue de plus de 35 fois. En 2009, la production d�opium se chiffrait � 6900 tonnes, comparativement � moins de 200 tonnes en 2001. � cet �gard, les revenus de plusieurs milliards de dollars r�sultant de la production afghane d�opium sont g�n�r�s en grande partie � l�ext�rieur du pays. D�apr�s les donn�es des Nations Unies, les revenus du trafic de drogue revenant � l��conomie locale sont de l�ordre de 2 � 3 milliards annuellement, comparativement aux ventes mondiales d�h�ro�ne provenant du trafic d�opiac�s afghans, lesquelles d�passent 200 milliards. (Voir Michel Chossudovsky, America's War on Terrorism", Global Research, Montr�al, 2005)



Titre original: Les vastes r�serves afghanes de gaz naturel et de p�trole : � la guerre en vaut la peine �



Article original en anglais, "The War is Worth Waging": Afghanistan's Vast Reserves of Minerals and Natural Gas, The War on Afghanistan is a Profit driven "Resource War" publi� le 16 juin 2010.

Traduction par Julie L�vesque pour Mondialisation.ca.


Michel Chossudovsky est directeur du Centre de recherche sur la mondialisation et professeur d'�conomie � l'Universit� d'Ottawa. Il est l'auteur de Guerre et mondialisation, La v�rit� derri�re le 11 septembre et de la Mondialisation de la pauvret� et nouvel ordre mondial (best-seller international publi� en 12 langues).     

pleure ce monde de merde, et le genre humain de + en +


C'est parce que la vitesse de la lumi�re est sup�rieure � celle du son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air con.

Hors ligne

 

#3 19-01-2013 20:29:14

LAOPT VAIDD
Petit squat entre amis...
Lieu: PANAM
�ge: 46
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 181
Site web

Re: Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

Ben mon salaud, tu m'as donn� de quoi lire pour le WE...
Alors je vais prendre le temps de tout int�grer pour te r�pondre point par point mon vieux...
J'esp�re que tu as une semaine de cong� pour me lire,
parceque je sens que ce d�bat va �tre... Long wink

LABIZ


"Si �a gonfle quand �a dort, c'est que c'est mort..."
David LO-PAT 2004

Hors ligne

 

#4 20-01-2013 11:47:47

Y�BMF
Je mange mes chips dans mon clavier...
Lieu: 77 II SANG
�ge: 48
Date d'inscription: 03-07-2007
Messages: 676
Site web

Re: Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

La question principale du d�bat, � mon humble avis est " notre confort quotidien de peuple occidental peut-il perdurer ainsi encore longtemps au m�pris d'autres peuples et de leur volont� � disposer d�eux-m�mes?".

Ma conviction personnelle est que non, mais le syst�me dans lequel nous vivons est ainsi fait et ne pourra changer que par la volont� d'une partie importante de notre soci�t� au d�pend d'importantes concessions sur nos habitudes quotidiennes de bourgeois... en gros se tirer une balle dans le pied.
Si on rajoute � �a la d�sinformation et la lobotomie t�l�visuelle d'une partie de + en + importante de notre soci�t�, cel� n'est pas pr�t d'arriver.

C'est le m�me sc�nario qui se r�p�te sans cesse:
Les US et l'Europe aident un peuple opprim� par un dictateur � se lib�rer, mais une fois le despote �limin� c'est soit le chaos total soit l'arriv� d'autres despotes qui prennent la religion comme pr�texte pour imposer leur pouvoir et leurs trafics: Iran,Irak, Afghanistan(tout commen�a pendant la guerre froide et le conflit contre l'URSS dans les ann�es 80), Somalie,Tunisie, Lybie et certainement la Syrie bient�t.
Les alli�s d'avant deviennent souvent les ennemis inhumains et les TERRORISTES du lendemain.


Soit l'occident ne fait rien et soutient ce r�gime comme cel� se passe aux �mirats et en Arabie Saoudite... tiens � ce sujet voil� un article qui d�finit bien l'hypocrisie de nos gouvernements vis-�-vis ce r�gime moyen ageux et de ses pratiques:

Arabie Saoudite : le silence complice des bourgeoisies occidentales sur les r�voltes populaires
Mohamed BELAALI


Les manifestations contre la dynastie des Al Saoud notamment dans les provinces orientales se poursuivent et se ressemblent. Chaque manifestation se termine par une r�pression sanglante. Cette violence exerc�e sur des manifestants pacifiques se fait � huis clos. Le silence des �tats-Unis, de l�Europe et de leurs m�dias sur ces exactions est impressionnant. Leur complicit� avec ce Royaume moyen�geux est totale. Les richesses p�troli�res enfouies sous le sable de l�Arabie, le r�le de d�fenseur des int�r�ts imp�riaux de l�imp�rialisme am�ricain font de cet �tat f�odal un � ami � de toutes les bourgeoisies occidentales et l�ennemi de tous les travailleurs et de tous les peuples qui aspirent � se lib�rer du joug des r�gimes d�un autre �ge et de leurs protecteurs imp�rialistes.

� Nous ne sommes pas la Tunisie, ni l��gypte, ni ... � r�p�tent souvent le r�gime saoudien et ses m�dias. Certes la contestation en Arabie Saoudite n�a ni l�ampleur ni la port�e des soul�vements populaires en Tunisie, en �gypte, � Bahre�n ou au Y�men. Mais le peuple saoudien, comme l�ensemble des peuples arabes, aspire lui aussi � se d�barrasser de la dynastie des Al Saoud et � se r�approprier sa fabuleuse richesse p�troli�re. Il sait �galement que cette richesse est la plus convoit�e et la plus prot�g�e au monde. La famille royale qui poss�de tous les pouvoirs, n�est en fait qu�un instrument entre les mains de l�imp�rialisme am�ricain qui l�utilise conform�ment � ses propres int�r�ts. Le p�trole reste encore une ressource �conomique vitale pour la bourgeoisie am�ricaine d�autant plus que ses propres r�serves ne cessent de diminuer.

Les compagnies p�troli�res des �tats-Unis �taient pr�sentes sur le sol saoudien d�s 1933 avec la Standard Oil of California (Socal) qui formera un groupe avec Texas Oil Company (Texaco) et Mobil (1). A la fin de la deuxi�me guerre mondiale, la mainmise am�ricaine sur le p�trole saoudien est totale avec la cr�ation d�Arabian American Oil Company (Aramco). Pour parachever leur domination et prot�ger les puits de p�trole saoudiens, une base de l�US Air Force est cr��e � Dhahran dans l�est du pays. Il est donc tr�s difficile pour le peuple de l�Arabie Saoudite d�affronter dans ces conditions l�un des r�gimes les plus prot�g�s et les plus cruels au monde.

Cette cruaut� du r�gime saoudien plonge ses racines dans les sources m�me du pouvoir des Al Saoud. Il faut revenir au XVIIIe si�cle et plus exactement � l��poque de Mohammad Ibn Abdel Wahh�b (1703-1792), pr�cheur fanatique, et le � mithaq � (pacte) qu�il a conclu en 1744 avec Mohammad Ibn Saoud, un �mir qui rackettait ses propres sujets et ambitionnait de soumettre les autres tribus � son autorit�, pour comprendre les origines despotiques du pouvoir saoudien actuel.
La violence de l�ultra-dogmatisme d� Ibn Abdel Wahh�b se manifestait non seulement dans ses discours (in�galit� homme/femme, rigorisme des rapports sociaux etc.), mais surtout dans les ch�timents corporels : lapidation � mort de l�adult�re, amputation des voleurs, ex�cutions publiques, etc. Il s�agit � la fois d�une doctrine et d�une pratique. Les sanctions d�coulent directement des normes et pr�ceptes avanc�s par Abdel Wahh�b. Cette mise en pratique des pr�ches et les effets des ch�timents cruels ont effray� les chefs religieux. Contraint de quitter son oasis natale, Abdel Wahh�b se r�fugia dans les bras d� Ibn Saoud, �mir de la province de Najd. Ensemble ils ont cr�� le wahhabisme. Mais Ibn Saoud a su mettre le talent, la ferveur et l��nergie d�Abdel Wahh�b au service de ses ambitions personnelles : la religion au service de la politique. Le pr�cheur du d�sert est devenu le serviteur exclusif de l��mir et donne ainsi une justification et une couverture religieuse aux ambitions politiques de son protecteur. Le wahhabisme est la rencontre entre le fanatisme religieux et le cynisme politique.

La dynastie des Al Saoud qui gouverne aujourd�hui l�Arabie Saoudite est n�e de cette alliance confessionnelle et politique. La d�couverte du p�trole dans les ann�es trente n�a fait que renforcer cette instrumentalisation de la religion. L�Islam est utilis� comme id�ologie de l�gitimation pour perp�tuer le pouvoir et les privil�ges du clan des Al Saoud.

La religion et le p�trole sont des armes dont se sert cette monarchie d�un autre �ge pour �touffer et �liminer toute contestation. Les ch�timents cruels et inhumains sont r�guli�rement prononc�s par les tribunaux saoudiens. Le nombre d�hommes et de femmes d�capit�s dans ce pays ami des �tats-Unis et de l�Europe ne cesse d�augmenter (2). En Arabie Saoudite, les manifestations sont strictement interdites comme d�ailleurs les partis politiques, les syndicats et les associations. Aucune critique du roi et aucune opposition � son gouvernement ne sont tol�r�es dans cette monarchie absolutiste choy�e et prot�g�e par les bourgeoisies occidentales. Toute protestation et toute critique sont condamn�es et consid�r�es par le pouvoir comme contraire � L�Islam.

Pourtant, depuis les soul�vements populaires dans le monde arabe, l�Arabie Saoudite est le th��tre de manifestations r�currentes nonobstant l�appareil r�pressif sophistiqu� du r�gime et sa cruaut�. Craignant la contagion des soul�vements tunisien et �gyptien � la p�ninsule, la caste au pouvoir a distribu� sous forme d�avantages divers l��quivalent de 130 milliards de dollars pour taire la protestation et calmer la col�re qui montait dans tout le pays. Mais le peuple saoudien, � l�instar des peuples arabes, aspire profond�ment au changement. Les manifestations, m�me d�une mani�re sporadique, se poursuivent. La r�pression est devenue encore plus brutale. Personne ne conna�t avec pr�cision le nombre de victimes tomb�es sous les balles de la police saoudienne form�e et arm�e par les �tats-Unis. La tuerie se d�roule � huis clos !

Les m�dias bourgeois, � profond�ment attach�s aux droits de l�homme �, se taisent l�chement sur les massacres des Al Saoud. Les assassinats des manifestants pacifiques sont occult�s et souvent justifi�s. Les contestataires qui d�fient courageusement, au prix de leur vie, l�ordre moyen�geux saoudien, sont pr�sent�s par les gouvernements occidentaux et leurs m�dias comme des � terroristes � ou comme des � chiites manipul�s par l�Iran �. Le m�me discours est tenu par le r�gime saoudien qui parle de complot iranien qui vise � d�stabiliser toute la r�gion. � Les chiites sont des demi-juifs cach�s � (3) disait Nayef ben Abdul-Aziz al Saoud, prince h�ritier et ministre de l�Int�rieur d�Arabie Saoudite, demi-fr�re de l�actuel roi Abdallah, d�c�d� le 16 juin 2012 et remplac� par le prince Salman, ministre de la D�fense.

C�est cette m�me propagande et cette m�me complicit� des bourgeoisies am�ricaines et europ�ennes qui ont conduit, entre autres, � l�intervention saoudienne � Bahre�n le 14 mars 2011 pour mater ces � chiites manipul�s par l�Iran � et ces � demi-juifs cach�s � afin de sauver une autre dynastie, celle des Al Khalifa, au pouvoir depuis des si�cles(4). Ce sont donc les gouvernements et les classes dominantes am�ricaines et europ�ennes qui ont permis � l�Arabie Saoudite de briser le soul�vement populaire � Bahre�n et de maintenir une v�ritable dictature au pouvoir. Les victimes de ces interventions et ing�rences �trang�res sont toujours les m�mes : des hommes et des femmes qui se sont soulev�s pour une soci�t� meilleure et qui ont vu leur r�volte confisqu�e par l�imp�rialisme et ses auxiliaires r�gionaux. Dans cette guerre men�e contre les aspirations � la d�mocratie et � la dignit� des masses arabes opprim�es, l�Arabie Saoudite, soutenue par les �tats-Unis et l�Europe, joue un r�le majeur. Elle est le rempart contre tout changement d�mocratique et progressiste dans le monde arabe. Elle est l�incarnation de la contre-r�volution.

Par contre, en Syrie, l�occident imp�rialiste et ses serviteurs locaux comme l�Arabie Saoudite parlent plut�t � de combattants pour la d�mocratie �, � des r�volutionnaires �, � des rebelles � pour d�signer en fait des hommes arm�s, entra�n�s, dirig�s et financ�s par les �tats-Unis, l�Europe, la Turquie et bien s�r � la grande d�mocratie � qu�est l�Arabie Saoudite ! Il faut, vaille que vaille, installer � Damas un pouvoir servile � leur botte comme en Libye.

Mais le pouvoir saoudien aussi puissant soit-il conna�t des fissures qui ne cessent de s��largir. La dynastie des Al Saoud est contest�e dans tout le pays. Elle ne tient sa � l�gitimit� � que de la r�pression et de la protection de la bourgeoisie am�ricaine. Au sein m�me de la famille r�gnante, des rivalit�s entre princes, clans et autres r�seaux plus ou moins formels se font jour quant � la succession du roi Abdallah (88 ans). Une crise de succession pourrait �tre, pour l�avenir du r�gime, un facteur sinon d�instabilit� du moins d�incertitude. A cela s�ajoutent des probl�mes d�ordre �conomique, cons�quences d�une concentration excessive des richesses entre les mains de la famille royale et de l��lite des affaires qui lui est li�e. Les politiques lib�rales pr�par�es par les experts du Fonds Mon�taire International et de la Banque Mondiale avec la complicit� du pouvoir ont d�grad�, entre autres, la situation du march� du travail notamment pour les jeunes saoudiens. En Arabie Saoudite, pays riche, les jeunes peinent � trouver du travail !

Le contraste est violent entre une g�rontocratie qui vit dans un luxe surann� et une jeunesse frustr�e � qui le pouvoir, pour la calmer, jette quelques miettes de cette fabuleuse richesse dont regorge le pays. Le Wall Street Journal, porte-parole du capital, laisse passer ces remarques :� L��ge moyen du triumvirat de princes r�gnants est de 83ans, alors que 60 % des Saoudiens ont moins de 18 ans. Gr�ce � la t�l�vision par satellite, � Internet et aux r�seaux sociaux, les jeunes sont d�sormais parfaitement conscients de la corruption des autorit�s - tout comme ils savent que 40 % des Saoudiens vivent dans la pauvret� et que pr�s de 70 % ne peuvent se payer un logement. Ces Saoudiens vivent des vies dignes du Tiers Monde, ils souffrent d�une �ducation lamentable et sont incapables de trouver du travail dans un secteur priv� o� 90 % des employ�s sont des �trangers � (5). Les hommes qui dirigent l�Arabie Saoudite ainsi que leur r�gime ont fait leur temps. Ils ne correspondent plus � la marche de l�histoire. S�ils sont toujours au pouvoir, c�est essentiellement gr�ce au soutien ind�fectible des bourgeoisies am�ricaines et europ�ennes.

Ainsi va le monde absurde et barbare de la bourgeoisie. Elle m�prise les peuples et leur volont� � disposer d�eux-m�mes. Gr�ce � sa puissance de feu, elle force toutes les nations qui ne peuvent se d�fendre � se soumettre � ses int�r�ts. La bourgeoisie est l�ennemie de la paix et du progr�s. Elle soutient les r�gimes les plus r�trogrades et les plus cruels. Son � triomphe � en ex-Yougoslavie, en Irak, en C�te d�Ivoire, en Libye et peut-�tre demain en Syrie, c�est aussi le triomphe du despotisme, de la corruption et de la mis�re �conomique et politique. Les opprim�s en Arabie Saoudite comme dans l�ensemble du monde arabe n�ont pas dit leur dernier mot malgr� les avanc�es r�elles de la contre-r�volution et la prise du pouvoir par les forces r�actionnaires et obscurantistes en Tunisie et en �gypte. La r�volte gronde toujours. Leur espoir dans une soci�t� nouvelle est aussi grand que leur d�termination � se d�barrasser de leurs oppresseurs et de leurs despotes anciens et nouveaux.

Mohamed Belaali

Encore de la lecture; de toute fa�on il fait froid dehors wink
Bises � toi et � bient�t pour en discuter autour d'un bon single malt ou autre spiritueux.tongue

Derni�re modification par Y�BMF (20-01-2013 11:50:42)


C'est parce que la vitesse de la lumi�re est sup�rieure � celle du son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air con.

Hors ligne

 

#5 23-01-2013 09:21:39

LAOPT VAIDD
Petit squat entre amis...
Lieu: PANAM
�ge: 46
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 181
Site web

Re: Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

Soulever la question de l'ind�pendance en �nergie de la France est pertient.
Tu as d'ailleur bien fait de mettre entre guillemets, puisqu'il ne serait aucunement cavalier d'affirmer que nous n'en avons aucune...
Le nucl�aire a beau �tre la ressource �nerg�tique dite r�cente, elle n'en est pas moins fossile... Et si je ne me trompe pas, on extrait plus rien des sols fran�ais depuis 2011. Depuis, on est pass� directement sur un approvisionnement Nigerien.
Tu vois, je serai curieux de connaitre le regard du pr�sident Mamadou sur ce conflit voisin... Et quels int�r�ts du Niger et de la France ont vraiment dans tout ce bordel.

Mais je m'�gare...

Quant � notre confort quotidien � l'occidentale, j'ai souvent l'impression qu'il consiste surtout � pouvoir se permettre de g�cher collectivement une quantit� inimaginable d'�nergie, sous toutes les formes, en fonction des ressources que l'on est le plus � m�me de se procurer. Les Am�ricains leur truc, c'est les grosses bagnoles qui consomment comme des gouffres... 
Chez nous, comme on paye cher le carburant , que le pays est plus petit (plus facile � couvrir que les grands espaces sur un r�seau �lectrique) et que quelque part, on �tait pr�curseurs dans ce domaine scientifique pr�cis, bah c'est plus le Nucl�aire.

Alors oui, d'accord avec toi, l'Electricit� n'est pas ch�re. Mais � quel prix ?
Combien de barres d'uranium Africain il nous faut, pour pouvoir nous permettre de ne pas �tre regardants sur notre conso ? (je vais pas me lancer sur le sujet du pour ou contre le nucl�aire, c'est pas vraiment le sujet....)
Alors combien de gouvernements la DGSE va devoir renverser pour faire durer les investissements d'AREVA sur place ? Encore combien de dictateurs la France va former et mettre en place, pour continuer d'exploiter cette politique �nerg�tique d'apr�s guerre ?.. Et encore si il ne s'agissait que de nos bonnes vieilles habitudes de colonisateur reform�s...
Non on a bien d�pass� ce stade, l� on en en guerre mon pote. C'est pas la m�me histoire.
Quand on parle de bombardements, de missiles tactiques et de combats au sol, alors qu'en face il n'y a que quelques pel�s mal ras�s et pay�s (ou pas) pour faire les zouaves. Bah moi j'appelle �a un joli d�barquement. ya pas vraiment d'autre mots.

Et ya quand m�me d'autres moyens de se procurer les ressources d'un pays que de lui mettre sur la gueule. Bon je pense pas que ce soit le MALI en soit et ce qu'il y a dans son sol qui int�resse particuli�rement la France. Mais comme pour l'Afganistan et la Russie, il y a certainement un int�r�t logistique. Il suffit de regarder une carte du coin pour se laisser aller � quelques projection :

plan de guerre

Moi si j'avais de l'Uranium � d�charger d'un bateau en provenance du Niger, et que je voulais �viter le d�tour du golf de Guin�e pour rejoindre les eaux internationales... Bah je choisirai directement le port de Dakkar o� la France � toujours ses habitudes. Et vu qu'entre ma nouvelle mine toute neuve  et mon quai de chargement, il y a ce pays qui s'appelle le Mali, faut bien que je m'entende avec les autorit�s locales... �a tombe bien, le mec en place � bien �t� form� chez nous !
Derri�re chaque margoulin politico-pourri africain, il y a toujours une grande �cole fran�aise...

Tiens, c'est marrant quand tu regardes bien la carte, tu trouve la Lybie, juste au dessus...
Alors la trilogie am�ricaine (Afghanistan-Irak-Iran) va t'elle trouver son �quivalent fran�ais ?
Apr�s la Lybie et le Mali, qu'est-ce qu'on va bien trouver pour rester des challengers dans cette connerie de course aux �nergies fossiles ?


Maintenant pour ce qui est de l'esclavagisme du aux investissements chinois en Afrique. Il semble que nous ayons pas du tout le m�me regard sur la question. Pour commencer, les Chinois sont en Afrique depuis maintenant plusieurs g�n�rations. La diaspora Chinoise est plus que centenaire mon ami, partout dans le monde. Je ne prendrai pas l'exemple de mon grand-p�re parti de Chine � 15 ans pour faire fortune � Madagascar, c'est un mauvais exemple puisque le vieux Lo-pat �tait un sacr� sodomite (pour ne pas dire un vieil encul�) avec ses employ�s. Donc oublions mes ant�c�dents familiaux pour adopter un regard plus global...
On a tendance � bien charger la mule quand il s'agit du Chinois, il a bon dos le p�ril jaune. Maintenant, il est certain que les chinois se penchent depuis 10 ans sur les terres arables �trang�res. Parmis de nombreux secteurs, les chinois investissent dans l'agriculture africaine : il envoient de l'argent aux agriculteurs locaux et envoient des ing�nieurs agronomes sur place pour former les populations (mon p�re a supervis� plusieurs collaborations sino-malgaches de ce type avant de quitter le pays). Et la chose est particuli�rement appr�ci�e localement, c'�tait presque du jamais vu (d�tourner ces aides est m�me devenu un sport pour pas mal de villages au pays). Tu vois contrairement � aux grandes entreprises occidentales ou Indiennes, les Chinois ne s'approprient pas de concessions, ni de droits d'exploitation en s'arrangeant dans l'ombre avec les pouvoirs en place. La Chine ne forme pas de dictateurs pour arranger ses affaires en Afrique, elle ne fournit pas d'armes non plus pour renverser les gouvernements et n'envoie pas d'agents infiltr�s pour s'immiscer dans les politiques locales.
Elle ne transforme pas de terres fertiles et cultivables des pays �trangers en monoculture nuisible, comme le font les groupes industriels Europ�ens et Am�ricains (appuy�s par cette saloperie de FMI) pour forcer (par exemple) la culture du palmier � huile. C'est toujours marrant, d'entendre les Europ�ens premiers imp�rialistes et colonisateurs d'Afrique, jeter la pierre sur les Chinois et donner des le�ons... Je dis pas �a pour toi, c'est juste que c'est la tendance depuis que le vieux monde se retrouve � la traine derri�re la Chine au point d'en avoir peur.
Le syst�me Chinois n'a rien de parfait, on peut leur reprocher bien des choses (comme de trop exporter sa propre main d'oeuvre et de ne pas assez embaucher localement)... Mais pour ce qui est de l'esclavagisme, excuse moi mais je vois pas.

En tous cas, l'Europe et l'Am�rique ont bien plus d'exp�rience en mati�re de traite n�gri�re que ne l'auront jamais les Chinois.
Je t'invite � lire ces articles, le dernier est le plus long mais il traite bien du dossier chinois en Afrique...


http://www.lemonde.fr/international/art … _3210.html

http://www.slateafrique.com/90831/ensei … en-afrique


http://www.cameroonvoice.com/news/article-news-8428.html

Oui t'as bien raison, monde poucrave !!!

Derni�re modification par LAOPT VAIDD (23-01-2013 09:33:15)


"Si �a gonfle quand �a dort, c'est que c'est mort..."
David LO-PAT 2004

Hors ligne

 

#6 23-01-2013 14:04:10

Y�BMF
Je mange mes chips dans mon clavier...
Lieu: 77 II SANG
�ge: 48
Date d'inscription: 03-07-2007
Messages: 676
Site web

Re: Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

Merci mon ami.
C'est vrai que les occidentaux n'ont aucune le�on � recevoir de quiconque en ce qui concerne l'esclavagisme.
Je vais prendre le temps de lire les liens que tu as post�.
Merci.
See you soon.


C'est parce que la vitesse de la lumi�re est sup�rieure � celle du son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air con.

Hors ligne

 

#7 24-01-2013 22:48:54

LAOPT VAIDD
Petit squat entre amis...
Lieu: PANAM
�ge: 46
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 181
Site web

Re: Je cherche de l'Uranium Malien pas cher...

De rien, merci � to� !

C'est dur d'avoir une vision saine et globale de la politique ext�rieure de son propre pays... Mais quelque chose me dit que la n�tre ne va pas en s'arrangeant...

Quand on regarde un peu en arri�re et que l'on comprend pourquoi Rome est tomb�e, il n'est pas difficile de voir dans sa d�cadence pass�e les pr�mices de notre futur. Mais gardons espoir, si la futur g�n�ration est bien �duqu�e elle r�ussira peu-�tre l� o� on s'est plant�.

See ya very soon !

Derni�re modification par LAOPT VAIDD (25-01-2013 17:07:46)


"Si �a gonfle quand �a dort, c'est que c'est mort..."
David LO-PAT 2004

Hors ligne

 

Pied de page des forums

Propuls� par FluxBB
© Copyright 2009 Lefcorp
Traduction par Fluxbb.fr