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Le XV de France, auteur de neuf essais, a assuré sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe du monde, en battant largement la modeste équipe de Géorgie (64-7) lors de son dernier match de la première phase, dimanche à Marseille.

Dans ce match à sens unique, les Français se sont efforcés de jouer juste. Face à un adversaire très rapidement dépassé dans tous les domaines, ils ont méthodiquement confié leur sort au pack et au demi d'ouverture Lionel Beauxis, auteur de 20 points en première période et de 24 sur l'ensemble de la rencontre.

Poussés par un fort et chaud vent du sud, ils privilégièrent l'occupation au cours des quarante premières minutes, ne négligeant aucune occasion pour nourrir le score. Au pied mais aussi via trois essais inscrits par Clément Poitrenaud, Yannick Nyanga et... Lionel Beauxis.

Seul point noir des quarante première minutes, la sortie sur blessure du demi de mêlée Pierre Mignoni, qui quitta le terrain, victime d'une blessure musculaire à la cuisse droite (21e).

Les Géorgiens? Quatre jours après leur premier succès en Coupe du monde, face à la Namibie (30-0) à Lens, ils ont semblé usés et dépassés, commettant de nombreuses fautes, qui précipitèrent les exclusions temporaires du pilier Mamuka Magrakvelidze (28e) et du centre Revaz Gigauri, puni à la place d'Otar Eloshvili, auteur d'une agression sur Rémy Martin (75e).

Au milieu des multiples arrêts de jeu, les Français sont parvenus à inscrire six essais en seconde période, dont deux par l'ailier Christophe Dominici, qui étala sur tout le front de l'attaque la rage accumulée au gré de deux semaines de mise à l'écart.

Dominici a notamment inscrit le quatrième essai français, synonyme de point de bonus, juste après la mi-temps, à la réception d'une passe au pied de Lionel Beauxis (45e).

Entre deux approximations, les Français ont inscrit cinq essais supplémentaires en fin de seconde période face à des Géorgiens pleins de bonne volonté, et qui sauvèrent l'honneur sur une pénalité à la main jouée en solitaire par le troisième ligne remplaçant Zviad Maisuradze (71e).

Cet essai suscita de longues et mâles accolades chez les Caucasiens. Préambule au tour d'honneur de fin de match, partagé avec le XV de France.

Source : AFP