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C'est couillon... Pour une fois que des extrémistes avaient une idée... ils ne l'ont pas menée bien loin...

La Fraction nationaliste armée révolutionnaire (Fnar) qui a revendiqué une dizaine d'attentats contre des radars, menace de durcir ses actions, y compris contre des personnes, apprend-on de source policière.

Le mystérieux groupe a réitéré ses exigences dans un courrier adressé la semaine dernière à Paris-Match et que l'hebdomadaire publie sur son site internet.

Dans cette lettre, frappée du même logo que celles précédemment envoyées aux autorités, les Fnar exigent la suppression des radars, la baisse de la fiscalité et un contrôle étatique des produits de première nécessité.

Selon Paris-Match, elles y ajoutent une nouvelle revendication: l'arrêt total de l'immigration et l'expulsion des clandestins.

"Malgré les huit destructions par explosifs et les deux manquées, le gouvernement ne nous a pas pris au sérieux et, de ce fait, nous serons contraints de choisir des cibles plus dangereuses pour les personnes", écrivent-elles.

Pour stopper les attentats contre les radars, le groupe, qui utilise un logo rouge et noir, réclamait auparavant une rançon de quatre millions d'euros.

"Notre actuelle motivation principale n'est pas, comme beaucoup le pensent, la remise d'une rançon, mais une baisse conséquente de la fiscalité qui pourrait rehausser le maigre pouvoir d'achat des Français", explique-t-il aujourd'hui.

Compte tenu de l'emploi d'explosifs par les Fnar, ces menaces sont prises au sérieux par les enquêteurs, qui soupçonnent plus, désormais, l'extrême droite radicale que l'extrême gauche.

Leur dernière lettre rappelle les thèses des nationalistes révolutionnaires des années 60 et 70.

"Nous ne sommes pas racistes mais nous pensons que la France doit conserver sa culture celte et gréco-romaine ainsi que sa prédominance religieuse chrétienne. Nous ajoutons que les résidants des départements d'outre-mer sont français à part entière et que la couleur de la peau est sans importance", écrit l'auteur de la lettre.

Il évoque également "un grand programme de la natalité française" et se pose en défenseur des "classes travailleuses pillées par nos politiciens."

Selon Paris-Match, ces menaces expliquent pourquoi la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, "répète à l'envi depuis des mois qu'elle redoute l'émergence de groupuscules violents issus des extrêmes radicales, droite et gauche."

Source : L'express