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Lundi dernier, nous étions présents au Mobile Monday, pour une discussion sur le NFC. Le NFC, cékoidonk ? Near Field Communication, soit des systèmes de communication sans fil à (très) courte portée, moins de 10 cm. Cette technologie est destinée à un grand avenir, du moins selon les banques, les opérateurs et les industriels.

Mais à quoi ça sert ?

Les applications du NFC sont multiples, mais quelques-unes sortent du lot. La première, c’est le paiement : il suffit de passer son téléphone portable devant une borne pour effectuer un paiement. Si la transaction s’effectue sur une faible valeur (typiquement moins de 20 €), aucune confirmation n’est demandée, alors qu’au-dessus, un code est nécessaire. Deux méthodes existent : en débit différé ou en prépayé (un peu comme Moneo). Deuxième application, les transports en commun : l’intégration d’un passe Navigo dans un téléphone est techniquement possible et c’est évidemment très pratique pour l’utilisateur : une carte de moins dans le sac. Troisième usage, la carte de fidélité. En intégrant les données dans la puce, il suffit de présenter le téléphone portable devant une borne pour recevoir des offres ou pour recevoir les réductions.

Comment ça marche ?

NFC utilise des technologies radios à très courte portée, avec évidemment une authentification chiffrée. Deux méthodes sont disponibles pour une intégration dans un téléphone mobile, qui est évidemment très populaire : soit le téléphone est considéré comme un lecteur, et on utilise par exemple la variante NFC du BluetoothStandard de liaison sans fil par ondes radio entre un ordinateur (ou un téléphone portable) et des périphériques dans un rayon de quelques mètres. ..., soit le téléphone est considéré comme un client et la gestion du NFC est intégrée à la carte SIM. En utilisant cette dernière technique, les modifications à effectuer sont faibles sur le téléphone, c’est essentiellement logiciel. Globalement, les industriels espèrent que 30 à 40 % du parc français de téléphones mobiles sera compatibles NFC d’ici 2011.




Quelques usages différents

Le NFC est déjà utilisé dans certains domaines, par exemple l’aide aux personnes. La société Prylos propose par exemple une solution (qui utilise un téléphone Nokia équipé du NFC) qui permet de suivre facilement les intervenants qui vont intervenir chez les personnes âgées. La solution est assez simple : l’intervenant dispose d’un téléphone NFC qui contient l’agenda, les tâches à effectuer, etc. Une fois arrivé chez la personne où il doit effectuer une tâche, il passe le téléphone devant un badge (qui vaut moins d’un euro) et son passage est enregistré. La technologie permet donc de vérifier que les personnes font bien leur travail et de savoir où les intervenants sont. C’est nettement plus pratique que les techniques habituelles (à base d’appels depuis un fixe, par exemple) et c’est aussi très peu contraignant pour les intervenants eux-mêmes : tout est automatique.

Les opérateurs mobiles s’allient

Bien évidemment, pour que ces technologies se développent, une certaine interopérabilité est nécessaire. Heureusement, il semble que les opérateurs mobiles et les banques se soient rendu compte du problème : les trois opérateurs principaux (Orange, SFR et Bouygues) se sont alliés avec BNP Paribas, Crédit Mutuel-CIC, Crédit Agricole, LCL, Société Générale, La Banque Postale, le groupe Caisse d’Epargne et NRJ Mobile dans une association pour promouvoir le NFC et utiliser la même plateforme et rendre interopérables les solutions déployées.

Comme on peut donc le voir, le NFC est une technologie intéressante pour les utilisateurs (elle simplifie la vie dans beaucoup de cas) et elle devrait arriver rapidement dans nos chaumières.

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