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Nintendo vient d�entamer une nouvelle vague judiciaire contre ceux qui commercialisent des linkers. Dans un communiqu�, le g�ant japonais indique qu�il a d�pos� une plainte � � l�encontre de magasins, grossistes et autres sites e-commerce en raison de la d�tention, la distribution, la commercialisation d�appareils illicites de copiage de jeux vid�o contrefaits, commun�ment appel�s � linkers � ou �copieurs de jeux vid�o� �.


D�s � pr�sent, une centaine d�unit�s aurait �t� saisie, affirme la soci�t� qui chiffre � plusieurs milliers les saisies d�appareils de copiage depuis d�cembre 2007 A chaque fois, les investigations ont �t� men�es par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (BCRCIA � Brigade Centrale de R�pression des Contrefa�ons Industrielles et Artistiques �). Ces phases pr�liminaires devraient d�boucher sur un jugement d�s le premier semestre 2009, qui permettra alors de statuer clairement sur ce march� tr�s juteux. Les linkers ont aussi d�autres vertus et permettent d�am�liorer les capacit�s pour lire sur DS, des vid�os, photos, musiques et programmes � amateurs � stock�s sur une carte MicroSD.

� La soci�t� Nintendo souhaite attirer l�attention de sa client�le et des consommateurs en rappelant que la particularit� de ces dispositifs est de permettre le chargement et l�ex�cution sur la console Nintendo DS de jeux vid�o contrefaits (ROM) obtenus souvent gratuitement sur Internet et ce, en contournant les mesures techniques de protection et le logiciel de la console NINTENDO DS. En utilisant des cartes microSD, un tel � copieur de jeux � peut stocker plusieurs dizaines de jeux vid�o contrefaits (ROM) destin�s � un usage exclusif sur console Nintendo DS. �

Cette initiative qui intervient � Noel est �videmment calcul�e au plus pr�s dans l�agenda puisque le g�ant japonais r�alise une bonne partie de ses ventes sur la p�riode. Nintendo chiffre � plus de 770 millions d�euros les pertes globales (Nintendo, ses �diteurs, ses d�veloppeurs) li�es � la contrefa�on, dans le monde entier, pour la seule ann�e 2007. Un chiffre qui sera examin� de pr�s par le tribunal correctionnel de Paris

source pc inpact