Tout pour le lefien...
Vous n'êtes pas identifié.
...le piratage ! Et ça paye !
Alors que six personnes (dont trois salariés de TF1) viennent d'être condamnées pour avoir mis à disposition des internautes le film Les Bronzés 3, au moment où ce dernier sortait en salles, le cinéaste et producteur français Luc Besson a profité de sa présence sur le plateau de L'hebdo cinéma, animé par Daphné Roulier, samedi matin sur Canal+, pour pousser un coup de gueule quant à cet épineux problème qui touche le cinéma et son business.
Ainsi, le patron d'EuropaCorp soulève les chiffres d'une étude selon laquelle les internautes français sont ceux qui piratent le plus de films avec environ 500 000 téléchargements illégaux par jour ! Un chiffre effrayant pour tous les professionnels du cinéma.
S'adressant directement aux pouvoirs publics lors de l'émission, Luc Besson les a fortement invités à "prendre leurs responsabilités" en accentuant ce qu'ils ont entrepris jusque-là et en redoublant d'effort. "Il existe des sites Internet qui mettent à la disposition des internautes des films. Ces sites ne pourraient exister sans la complicité objective de bon nombres d'acteurs économiques français qui ont un intérêt financier à faire perdurer le système."
Le réalisateur du Grand Bleu et du Cinquième Element évoque notamment le portail Free, qui héberge entre autres le site Beemotion.fr qui offre gratuitement à ses utilisateurs "des centaines de films en streaming (téléchargements rapides, à l'image des vidéos sur Youtube, ndlr) qui, parfois, viennent tout juste de sortir en salles". Luc Besson soulève également le problème du financement de ces sites, qui vivent grâce aux contrats publicitaires signés entre eux et des régies publicitaires, comme Google par exemple, auprès des annonceurs.
Pour contrer dans un premier temps ce fléau, le boss d'EuropaCorp propose de réfléchir autour d'une proposition qui serait faite aux internautes-cinéphiles. Par exemple, proposer aux spectateurs le film sur Internet une semaine après sa sortie en salles, au prix de 30 euros (suggérant que trois personnes profitent en moyenne d'un film acheté sur Internet) pour une durée de 24h, puis les semaines suivantes à des prix dégressifs. Une idée qui fera sans doute son chemin dans les semaines à venir, même si, sans rentrer dans les détails, un tel dispositif ne risque pas vraiment d'intéresser ni les utilisateurs, ni les studios.
Cependant, ce coup de gueule "bessonien" sur le plateau de Canal+ (dont vous pouvez voir la vidéo sur ce lien) semble avoir déjà porté ces fruits. En effet, le site qu'il prenait en exemple - Beemotion.fr (qui propose non pas de télécharger des films, mais de les regarder quasiment en direct, gratuitement, avec un choix de plusieurs centaines de films) -, vient d'annoncer sa fermeture soudaine.
Même si ses responsables espèrent que ce ne sera que temporaire, cet arrêt soudain du site ouvert en 2008 semble être un premier signe convaincant de la lutte contre le piratage. Ainsi, depuis l'intervention du cinéaste français, on peut lire sur la page d'accueill de Beemotion.fr : "Suite à l'interview diffusée ce samedi 14 février 2009 sur la chaîne Canal+, de Luc Besson, dans l'émission L'hebdo cinéma. Besson dénonce ouvertement Beemotion au grand jour, et a alerté Free sur notre activité, ce dernier ayant immédiatement réagi en nous sommant de stopper notre activité rapidement. C'est donc avec grand regret que nous nous voyons obligés d'arrêter Beemotion streaming (temporairement, je l'espère) et nous en sommes sincèrement désolés ! Vous pouvez remercier Luc Besson pour ça ! Nous ne savons pas encore ce que nous deviendrons, apparemment pas de problème avec la justice, ce qui n'est déjà pas mal !"
Après son combat contre la critique, Luc Besson (à qui on peut reprocher beaucoup de choses, mais pas de se bouger !) s'affiche comme l'étendard de la lutte contre le piratage en France. Rappelons que le piratage accumule un manque à gagner énorme pour toute l'économie du cinéma, ce qui, à terme, s'en ressentira à tous les niveaux, que ce soit production, distribution, exploitation. Si les solutions que proposent Luc Besson ne font pas spécialement l'unanimité, au moins permet-il de remettre sous les feux des projecteurs un problème grave qu'il ne faut surtout pas enterrer.
A suivre...
Source: http://fr.movies.yahoo.com/blog-cinema/ … paye-.html
Déjà que je n'aimais pas beaucoup le personnage et ses films... Comme s'il n'avait pas assez d'argent comme ça ce con!
Hors ligne
Qu'il commence par se laver après on discutera du rapport entre son manque a gagner et son chiffre d'affaire qu'il obtient grâce a la multiplication par 3 des prix des places de ciné en 10ans,je ne vous parle même pas du prix d'un DVD,Blu-ray.
Hors ligne
Il n'ont qu'à faire moins de merdes cinématographiques qui sont tout juste bonnes à regarder en screener... Pauv choux le ptit Luc, c'est la crise pour lui aussi?
Hors ligne