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A eux deux, ils ont a peine 15 ans. Un garçon de 5 ans a poignardé samedi sa grande sœur de dix ans, à Uckange, en Moselle. La raison ? Elle refusait simplement de lui prêter sa console de jeux, selon le quotidien régional Le Républicain Lorrain. L'enfant a saisi un couteau de cuisine pour la poignarder en pleine poitrine, la blessant gravement au thorax. Saignant abondamment, la fillette a été héliportée à l'hôpital pour enfants de Nancy-Brabois, mais ses jours ne sont pas en danger.
Le drame s'est déroulé dans une famille monoparentale de cette cité ouvrière du bassin sidérurgique lorrain, alors que la mère, qui avait travaillé toute la nuit, dormait dans sa chambre. "Comment un enfant de cet âge peut-il poignarder sa soeur pour une console de jeu ! C'est incompréhensible !", confiait Gérard Leonardi, le maire de la commune, cité par le quotidien.
"Intolérance à la frustration"
"Il est vrai qu'on voit des enfants de plus en plus jeunes commettre des actes de grande violence", souligne une psychologue et psychanalyste nancéienne citée par le Républicain Lorrain, Marie-France Alnot, qui attribue cette tendance à la multiplication des images violentes sur les écrans qui entourent les enfants. Ceux-ci "n'évaluent pas la réalité des choses". Le drame d'Uckange pourrait s'expliquer par "une intolérance à la frustration", avance encore Marie-France Alnot.
Durant l'intervention des secours, le frère a été confié à des parents proches pour être mis à l'écart. La gendarmerie d'Uckange, en charge de l'enquête, devrait entendre le garçonnet, puis sa soeur, dans les jours prochains pour tenter de reconstituer les circonstances exactes du drame. Le Parquet de Thionville, pour sa part, a indiqué attendre les premiers éléments de l'enquête avant de se prononcer.
D'après agence
En faite ce serais la mère qui aurais poignardé le petit...
La mère avoue avoir poignardé sa fille de 10 ans
La femme a été placée en garde à vue, alors que son fils de 5 ans s'était accusé d'avoir frappé sa sœur avec ce qu'il croyait être un jouet.
Une perquisition a lieu à Uckange, au domicile de la mère de la fille poignardée par son frère (Sipa)
La mère du petit garçon de 5 ans qui s'était accusé d'avoir poignardé sa sœur a avoué mardi 3 mars en fin d'après-midi en garde à vue à Thionville (Moselle) avoir elle-même porté le coup de couteau à sa fille de 10 ans, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Elle pourrait être présentée à un juge d'instruction pour "coups et blessures par ascendant", a-t-on précisé en indiquant qu'une courte perquisition avait eu lieu à Uckange (Moselle) au domicile de cette jeune femme de 35 ans, serveuse au Luxembourg.
Force du coup
La victime est toujours hospitalisée à l'hôpital des enfants du CHU de Nancy où elle avait été héliportée dimanche. Atteinte par un coup de couteau au thorax, ses jours ne sont pas en danger. Sa blessure a, selon les premiers éléments de l'enquête, intrigué les chirurgiens. Ces derniers auraient émis de forts doutes quant à la possibilité pour un enfant de 5 ans de perpétrer ce geste, surtout "d'en avoir le force".
Dénonciation de la fille
Le petit garçon avait expliqué, "de façon laconique", à une cellule spécialisée de la gendarmerie qu'il s'était disputé avec sa sœur pour un jeu vidéo et qu'il aurait pris un couteau qu'il pensait être un objet de "dînette". Mais la fillette aurait finalement dénoncé sa mère au cours de sa seconde audition. Les enquêteurs n'excluent pas que les enfants aient été, malgré eux, sous influence pour accréditer un scénario.
Querelle
Dans ses premières déclarations, la mère avait affirmé aux gendarmes qu'à son retour du travail, samedi vers 02H30, elle s'était préparé une collation avec le couteau ayant servi au drame et qu'elle l'avait laissé traîner sur la table de la cuisine.
Vers 10H30, avait-elle poursuivi, elle avait été réveillée par les cris de sa fille qu'elle avait découverte avec le couteau planté dans le thorax et perdant son sang.
Fillette "turbulante"
Selon des voisins interrogés à Uckange, les enfants paraissaient bien élevés en dépit de disputes fréquentes qui opposaient la mère à son ex-mari, d'origine albanaise.
"Ces disputes avaient perturbé la fillette qui avait été signalée dans son école comme étant 'turbulente'", a affirmé l'un d'entre eux, Gérard S. Se présentant comme un "ami de la famille", il a ajouté que "tout le monde se connaissait" dans ce quartier d'Uckange, commune de 8.000 habitants du bassin sidérurgique lorrain.
Le procureur de Thionville a annoncé qu'il donnerait mercredi à 11H30 une conférence de presse sur l'affaire.
Là c'est encore plus chaud
Dernière modification par Akumabmf (04-03-2009 11:12:44)
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